PRESSE Faux Rebond
     
  Mélancolie du quotidien
Il est parfois difficile de sortir de sa bulle pour s'échapper vers d¹autres horizons, non pas par manque de volonté ou de tentatives, mais parce que cette bulle est tout simplement infranchissable. Avec imagination et mélancolie, la nouvelle création des Frères Kazamaroffs, Faux Rebond, met en scène ce repli inévitable sur son sort.
Un guitariste gitan, un chercheur en sons, et l¹un des frères jongleur évoluent chacun sur leur propre plateau de jeu. Prisonniers de leur espace, ils tenteront d¹y échapper par diverses propositions. Les trois personnages explorent leur univers et détournent des objets incongrus à l'aide de ce qui les symbolise: la guitare, l'expérience sonore ou les balles de jonglage. Leur existence est rythmée par la sonnerie, celle qui les rappelle à l¹ordre et les prévient qu¹ils doivent retomber dans l¹engrenage du quotidien. Ils cherchent vainement des moments d¹évasion en se rencontrant et en partageant leur spécialité, ou en rêvant de caravanes nomades.
Encore toute jeune la création n¹en est pas moins prometteuse: le mélange de chants tziganes, d'images de files de caravanes sur les routes dans un film en 16mm, des balles qui s¹envolent et de musiques sonores, s¹adaptent avec naturel à cette question d'enfermement et de solitude du monde contemporain. De très belles choses viennent ponctuer cette peinture: une guitare qui senvole, des balles qui volent dans les aires, une cage à oiseau ouverte, un film d¹animation... Nous apprécions la grande richesse de procédés scéniques: projection vidéo, voix off tournant dans la salle, trompe l'oeil... La compagnie a émigré vers la salle et les lieux intimistes, et cela semble bien lui réussir.
"Coulisses"/Bloc notes - 2/4/2002

Faux Rebond dans l'enfermement
Il y a bien des surprises dans les rebonds, explique Vincent Lorimy, le metteur en scène de Faux Rebond. On ne l'attend pas forcément là où il va aller. Ce spectacle de cirque contemporain met en mouvement trois personnages: un jongleur (Gérard Clarté) qui lance son rêve de liberté dans le tracé des balles, un guitariste gitan et flamenco (Antoine Tato Garcia) en accord avec ses notes, un musicien (Jean-François Piette) qui libère des sons fous ordinairement prisonniers d'objets divers et variés qui révèlent une âme pour avoir du son.
Faute de faire faux bond, la musique aussi connaît des faux rebonds Les trois personnages sont, au départ, enfermés dans leur propre univers, incapables d¹imaginer pouvoir rencontrer quelqu¹un d'autre. Progressivement la rencontre s'amorce. Les balles se mettent en mouvement oubliant qu'elles constituent également un rideau de rigueur, les bambous se dressent pour rappeler les interdits, la loi, la règle. Il s¹agit là d¹un premier plan réel. Mais il en existe un second, plus onirique, où on rêve de liberté, du tout est possible, même d¹être ensemble. Une sonnerie de réveil ou de téléphone un rappel vif de clochette maintiennent l¹ordre. Retour au quotidien. Pour un départ vers une nouvelle quête sonore, à la conquête de grands espaces. Deux films jouent "l¹incruste". ³Le premier parle de l¹itinérance des gens du voyage, dit Gérard Clarté, tant il est vrai que l¹idée de liberté est liée au voyage. Mais il existe bien des contraintes et des limites. Les images ont été tournées cet été lors d¹un périple en Hongrie.
Le deuxième est un film d¹animation qui met en scène un petit personnage habitant dans sa roulotte tout en haut d¹une tour calcinée. ³Là-haut la liberté est totale, mais la vie au quotidien bien compliquée. Aller chercher l¹eau, de quoi manger pose un problème énorme. Cette liberté conduit à l¹enfermement.²
Si la compagnie Les Frères Kazamaroffs n¹apportent pas la solution, le spectacle propose un voyage bordé de poésie et d¹humour. D'espoir aussi.
JF Chague. La Nouvelle République du Centre-Ouest - 22/01/2002.

  PRESSE du Cirque Clandestin
     
  Chalon-sur-Saônes / spectacles. Un air de "Commedia delIarte" dans la ville tout entière... On y repère les tendances du moment. Grosse cote, cette année, pour l'Afrique - les spectacles de Royal de Luxe, Lo'Jo, Bamboo..., pour le renouveau du discours politique -26000 couverts, les Frères Kazamaroffs...
Stéphane bavet - Le Monde 25/26 Juillet 1999
 
  Les Frères Kazamaroffs avec un K. On pensait avoir tout vu sur les numéros de jonglerie. Les Frères Kazamaroffs, à l'école du Palais, réinventent le genre avec leur cirque clandestin. Etonnant.
La Montagne, 22/8/98 (Festival Aurillac)
 
  Les Kazamaroffs ne perdent pas la boule
En duo, les frères Kazamaroffs jonglent avec une multitude de boules blanches. Complices, ils dialoguent avec ces boules qui évoluent dans un ballet aérien des plus magiques. Au milieu d'une jungle musicale semée de rythmes ténébreux, les frères Kazomaroffs jonglent tout aussi brillamment avec deux autres arts du cirque l'acrobatie et la clownerie.
Le Télégramme. 6/8/98
 
  Deux sans-papiers cherchent faux-papiers...
Les Frères Kazamaroffs ne sont pas que Russes! Ils sont également momies, danseurs, gymnastes, comiques... Bref, artistes! Et le jonglage? Ah! le jonglage! Ce n'est plus le jonglage de grand-père... le spectacle offre originalité, complexité et humour, toujours l'humour... Vladimir et son frère sont franchement attendrissants, leur léger accent russe nous fait fondre. Tout droit sortis d'un container, ils font avec trois francs six sous, un superbe spectacle en "in"! Ils sont sans-papiers et on a franchement envie de les héberger. Sans doute l'un des plus beau spectacles de la journée du festival, le public a adoré, il repart attendri et comblé.
Festival Chalon/Saône - Le Journal de Chalon dans la rue, 24/7/98
 
 

Le Music-hall du Lundi à la Pépinière Opéra. Un époustouflant numéro visuel délivré par LES FRÈRES KAZAMAROFFS (aperçus chez les "Achille Tonic" et Archaos) Croyez nous ces virtuoses du jonglage sont à tomber à la renverse.., au point que l'on se ronge les ongles en attendant leur prochaine prestation à la Pépinière Opéra où ils nous préparent un tango "maison" et un numéro de balles à rebond accompagnés par la musique électro-acoustique de Jean-Christophe Camps. Cest dire... de l'émotion brute de décoffrage. On se dépêche de réserver!
"Paris Boum Boum, 13/10/97'

 
  Le Music-hall du Lundi à la Pépinière Opéra. Au sommet de l'aplaudimètre, les Frères Kazamaroffs, pour un numéro réjouissant et hilarant de jongleries entrecoupé d'apartés politiques. Des figures en duo bourrées de trouvailles, d'adrénaline, de culot et de poil à gratter.
Le Parisien, 13/10/97